Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Souvenez-vous, le 13 novembre dernier, je commençais ma question en évoquant une discussion entre Colbert et Mazarin sur le défaut bien français consistant à toujours taxer, imposer et contraindre fiscalement. Pour terminer, je vous enjoignais de ne pas faire la même erreur que Marie-Antoinette, en n’entendant pas la colère monter. Je ne pensais pas si bien dire, au vu des émeutes qui ont suivi…
N’oublions pas que les premières revendications de ces manifestants étaient : « Arrêtez de nous taxer ! » et « Laissez-nous vivre de notre travail ! » Par une pirouette intelligente, vous avez mis en place votre grand débat, bel écran de fumée qui, par sa durée et les interventions dithyrambiques du Président de la République, a fait oublier le cœur du sujet.
Or quel n’a pas été mon étonnement en lisant les propositions du parti majoritaire et de vos ministres, prévoyant toujours plus de taxes et d’impôts : augmentation des droits de succession, taxation des plus-values sur les résidences principales, retour de la taxe carbone.
Aussi, monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin comprendre qu’il faut sortir de cette addiction à l’impôt ? Pouvez-vous vous engager aujourd’hui à ne créer ni augmenter aucun impôt ?