Nous l'avons voté, monsieur Dreyfus-Schmidt. Laissez-moi terminer ! Je vous ai toujours écouté avec beaucoup d'attention, sans vous interrompre.
Certains de nos collègues ne partagent pas ce sentiment, mais j'estime, franchement - je l'ai déjà dit en première lecture - que donner à un texte une signification autre que la sienne n'est pas honnête intellectuellement.
On peut, certes, trouver beaucoup à redire à ce projet ; pourtant, il vise, selon moi, la protection à la fois des personnes et de la liberté d'expression.
Comme l'ont dit M. le rapporteur et l'un de nos collègues, M. Seillier, nous pouvons, certes, continuer à nous opposer à un certain nombre de projets ; toutefois, protéger les personnes et les respecter me paraît être l'un des objectifs que doit se fixer une société civilisée.