Je ne peux que reprendre le message de Pascale Bories : simplifions !
Cependant, il ne faut pas confondre suppression et simplification. Simplifions les messages, certes, et je suis tout à fait d’accord avec Didier Mandelli lorsqu’il parle d’infantilisation. Nous avons vu passer quantité de textes dans cet hémicycle, un jour pour interdire la fessée, un autre pour interdire de regarder tel programme télévisé. À la fin, il n’y aura plus à la télévision que des messages imposés par la loi et il ne sera plus nécessaire de prévoir des programmes.
Je le répète, essayons de simplifier un peu les messages et arrêtons d’infantiliser. En même temps, madame la ministre, je vous invite aussi à la simplification du jargon : les mobilités actives, les mobilités passives… §Pour simplifier, on gagnerait peut-être à dire aux gens d’utiliser leurs pieds et leurs jambes, ce qui parlerait à tout le monde.
Pour ce qui concerne les mobilités du quotidien, il faudrait aussi que nos enfants puissent aller à l’école à pied. Dans nos campagnes, cela signifie arrêter de fermer des classes. Il faut avoir une cohérence d’ensemble. Dans l’Oise, Olivier Paccaud et moi-même nous nous battons sur ce terrain très sensible à chaque fermeture. Il faut mener une politique globale, cohérente, et non pas des politiques sectorielles, de manière indépendante, car le « en même temps » a toujours ses limites.