Les élections municipales approchant, tout le monde s’intéresse au vélo. Je m’intéresse, quant à moi, madame la ministre, à l’école de la République. Et le sport est enseigné à l’école. Or il conviendrait que les choses se passent comme dans un certain nombre de communes. Je prendrai la mienne en exemple : maire pendant trente ans, à chaque fois que j’ai construit une école, j’ai construit un équipement sportif intégré, un bassin d’initiation à la natation, une salle de sport et j’ai mis en place un parcours de santé.
Voilà pourquoi, aujourd’hui, quand j’entends qu’on pourrait substituer au sport à l’école le simple apprentissage du vélo, tout en étant tout à fait respectueux d’une telle idée, qui est naturellement parfaitement respectable, je me dis que l’État devrait revoir l’enseignement du sport à l’école et surtout les équipements que nous mettons à la disposition de l’éducation nationale dans l’élémentaire et le pré-élémentaire.
Voilà le vrai sujet ! Évidemment, disant cela, je m’adresse à l’État en lui demandant de suivre un peu ceux qui font des efforts, qui sont vertueux et qui ont une certaine idée du sport à l’école, et de les aider financièrement via les DETR, les dotations d’équipement des territoires ruraux, et tous les moyens possibles et imaginables.
Cela me paraîtrait infiniment plus efficace que de faire croire qu’en faisant un peu de vélo pour aller à l’école, on sera en meilleure santé !