Les concessions représentent 13 % du chiffre d’affaires de certains groupes, mais 60 % de leurs bénéfices ! C’est insupportable !
C’est pour cette raison que je ne suis pas non plus favorable à toutes les mesures visant à réduire les quelques pouvoirs sur les sociétés d’autoroutes que la loi dite Macron a dévolus à l’Arafer, ce qui est heureux. Il serait tout à fait souhaitable qu’il y ait davantage de transparence. À cet égard, je me réjouis que le Conseil d’État ait enfin condamné l’État et les sociétés d’autoroutes à porter à la connaissance du public le contenu des contrats qui ont été signés en 2015. J’indique que, en tant que président de commission, j’avais écrit au Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, au ministre de l’économie de l’époque, Emmanuel Macron, et à la ministre de l’écologie de l’époque, Mme Royal, pour obtenir communication de ces contrats, mais on avait refusé de nous les donner. On est dans un système tout à fait opaque, ce que je trouve inadmissible !
Monsieur Grand, si c’est là ce que vous vouliez m’entendre dire, oui, je suis violemment opposé à l’allongement de la durée des concessions et je suis violemment opposé à la manière dont ont été conclues les concessions des sociétés d’autoroutes à l’époque où M. de Villepin était Premier ministre.