Je soutiendrai cet amendement. Je trouverais symbolique que l’on finisse l’examen de ce texte en renforçant les autorités organisatrices de la mobilité et la consultation des territoires. Ce serait un symbole assez fort, dans la mesure où les AOM, madame la ministre, sont tout de même quelque peu votre œuvre ! Quant à la dimension consultative, elle est au cœur de ce projet de loi.
Je saisis également cette occasion de nous féliciter de ce travail collectif et de remercier chaleureusement notre rapporteur. En dépit de quelques divergences politiques entre nous, j’estime qu’il a fait preuve d’une immense ouverture d’esprit sur les amendements issus des différents groupes, tant en commission qu’en séance.
Je vous remercie également, madame la ministre, de vous être montrée extrêmement ouverte à nos propositions. Je retiendrai de ces deux semaines de débat que nous avons vraiment essayé de créer un nouvel équilibre entre les mobilités du quotidien et les grandes infrastructures, même si nous avons tout de même passé une après-midi entière à entendre chacun réclamer telle ou telle grande infrastructure… On le voit bien, nos incohérences ne sont pas complètement dépassées !
Cela dit, des paroles fortes ont été prononcées : nous sommes à un moment où il faut rééquilibrer la stratégie de l’État, ses investissements et ceux des collectivités territoriales, en faveur de cet enjeu fondamental qu’est le droit à la mobilité.
Je me réjouis aussi que la question climatique sorte renforcée de ce débat. Beaucoup d’amendements ont été adoptés, souvent à l’unanimité, de manière à renforcer les enjeux climatiques. L’articulation entre les plans de mobilité et les plans climat, tous deux issus de la loi relative à la transition énergétique, est cruciale de ce point de vue. Nous avons fait œuvre utile en renforçant la cohérence entre ces deux dispositifs et entre les régions et les intercommunalités qui les animent.
J’ai noté, madame la ministre, que vous aviez émis un avis de sagesse sur l’interdiction des véhicules thermiques en 2040. Nous le ferons savoir à nos collègues députés !