Les deux premiers amendements posent tout de même la question du pouvoir d’achat. Juste avant Noël, nous avons largement débattu du SMIC, de sa revalorisation, et de la mise en place de primes, qui étaient un moyen d’augmenter le pouvoir d’achat. Ces amendements relevaient de la même démarche, car une personne au SMIC surveille ses dépenses, notamment de transports.
En ce qui concerne l’amendement n° 366, il est vrai qu’il m’avait déjà été dit en commission qu’il était satisfait, mais il ne me semble pas que ce soit le cas. Il n’est pas possible, pour les salariés en tout cas, de cumuler les prises en charge, par exemple lorsque l’on prend son vélo puis un transport en commun. Le Sénat l’a refusé à mon collaborateur, qui doit choisir entre les deux. Je suis donc loin d’être sûr que mon amendement soit réellement satisfait.
Tel qu’il est rédigé, l’amendement n° 366 n’entraînerait pas de frais supplémentaires pour l’entreprise : il s’agit de prendre réellement en compte la multimodalité – une personne va de chez elle à son travail en prenant son vélo, ou un Vélib’ à Paris, puis le métro, ou utilise plusieurs moyens de transport –, en remboursant à hauteur de 50 % les frais de l’ensemble des moyens utilisés.