Une fois de plus, à mon grand étonnement, je suis en plein accord avec les propos tenus par notre collègue Roger Karoutchi.
En effet, depuis plusieurs décennies, nous sommes bien obligés de constater qu’un certain nombre d’efforts qui auraient dû être faits ne l’ont pas été. Aujourd’hui, nous nous trouvons dans la situation que vient de décrire notre collègue Olivier Léonhardt.
Sur ce sujet, nous ne devons pas avoir une lecture très différente, selon que nous vivons dans une métropole, dans un espace plus rural ou en province.
Mon cher collègue, j’ai la chance d’être à cinquante minutes de Paris en TGV. Pour autant, j’ai une tante qui habite Saint-Michel-sur-Orge, commune voisine de Sainte-Geneviève-des-Bois et qui a travaillé – elle est aujourd’hui à la retraite – durant toute sa carrière à Paris, à l’hôpital, où elle était infirmière. Ce que vous disiez est fort juste, elle avait droit à trois heures de transport par jour pour se rendre à son poste. Compte tenu de sa profession, elle était soumise à des horaires décalés. Je vous laisse donc imaginer comment s’est déroulée sa carrière !
Je souscris pleinement aux propos tenus par notre collègue Olivier Léonhardt, bien que son amendement ne constitue sans doute pas l’outil adéquat pour faire avancer la situation. À mes yeux, il s’agit plus d’un amendement d’appel pour répondre à la situation de toutes celles et tous ceux qui ont fait preuve de beaucoup de patience jusqu’à maintenant et attendent de cette loi une véritable amélioration de leur situation.