Intervention de Elisabeth Borne

Réunion du 27 mars 2019 à 14h30
Orientation des mobilités — Article 28

Elisabeth Borne :

Selon moi, il faut faire confiance à l’intelligence des territoires, à commencer par ceux qui mettront en place ces zones à faibles émissions.

À l’heure actuelle, quinze métropoles mettent en place une ZFE. Pour la plupart, elles envisagent des interdictions concernant les poids lourds les plus polluants, puis les véhicules de livraison les plus polluants et, enfin, dans des conditions qui restent à étudier, le cas échéant, les véhicules des particuliers. Faisons confiance aux élus qui travaillent sur ces zones à faibles émissions pour ne pas mettre en difficulté nos concitoyens.

Par ailleurs, je le rappelle, nous avons mis en place des primes à la conversion, qui ont été renforcées à la fin de l’année 2018, notamment pour les ménages les plus modestes. Elles peuvent désormais atteindre 4 000 euros pour l’achat d’un véhicule d’occasion. J’ai eu l’occasion de le dire, nous devons continuer à travailler – c’est ce que nous faisons avec ma collègue Christelle Dubos – sur des solutions clés en main destinées aux personnes les plus modestes, qui sont susceptibles de ne pas pouvoir assumer un reste à payer dans la mesure où elles n’ont pas nécessairement accès à un crédit.

Il s’agit bien de permettre à tous nos concitoyens, à commencer par les plus modestes, de passer à un véhicule moins polluant, qui consomme moins. Les dispositifs me semblent donc cohérents. Faisons confiance à l’intelligence de nos territoires : ces ZFE ne doivent pas déboucher sur des mesures de restriction disproportionnées, à un rythme qui ne serait pas adapté.

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