Revenons à l’objet de ces amendements.
Notre intention n’a jamais été qu’un conducteur ayant renversé un cycliste ou un piéton sur un passage clouté bénéficie d’une tolérance. Nous visons les petites infractions.
Aujourd’hui, la réglementation est de plus en plus difficile : rouler sans perdre de points de temps en temps est impossible, parce que vous avez le nez non plus sur la route, mais sur les panneaux – tantôt 50 kilomètres par heure, tantôt 70 ou 80 – et sur votre compteur. Puis, il faut bien le reconnaître – La Palice ne dirait pas mieux –, celui qui a le plus de chances de perdre des points, c’est celui qui roule… Singulièrement, les professionnels de la route.
Dès lors qu’il ne s’agit pas d’infractions graves, je crois qu’on peut faire preuve d’une certaine tolérance et que cela serait bien accepté. La répression, d’accord ; mais il ne faut pas qu’il n’y ait que cela, et, de temps en temps, il faut donner un certain nombre de possibilités pour éviter que des gens ne perdent leur emploi.
Je le répète : nous manquons de chauffeurs routiers. Il est dommage que des entreprises cherchent du personnel quand des chauffeurs pointent à Pôle emploi parce qu’ils ont perdu leur permis.