Ils voulaient que le Brexit se passe plus ou moins bien, et plutôt mal que bien. Ils voulaient imposer à la Grande-Bretagne des contraintes absolument inacceptables, moyennant quoi on en est où l’on en est.
De son côté, le Parlement britannique s’est, malheureusement, discrédité pour toute une série de raisons ; à présent, on a tous l’impression que les torts reviennent aux seuls Anglais. Mais, si l’on remonte un petit peu le fil, si l’on regarde la situation bien en détail, on s’aperçoit que les torts sont pour le moins partagés.
Madame le secrétaire d’État, je tiens à vous poser une question, que j’ai déjà posée à votre prédécesseur sans obtenir de réponse bien sérieuse. Si les Anglais abandonnent le Brexit, quelles seront les conséquences pour la répartition des sièges au Parlement européen ? La ministre qui vous a précédée m’a répondu tout et son contraire. En somme, c’est du grand n’importe quoi.