Vous donnez la priorité au maintien à domicile. Existe-t-il une évaluation nationale sur ce sujet ? Vous dites que le temps professionnel auprès de la personne âgée est insuffisant. Certes, mais que faire, vu la médicalisation de plus en plus forte ? Quant à l'attractivité des métiers et des perspectives de carrière, il y a longtemps qu'on a pensé à former plus spécifiquement le personnel soignant, à travers des DU de gériatrie par exemple. Pourquoi les tarifs sont-ils si hétérogènes ? Entre les départements, ils varient de 1 800 euros à 3 500 euros. Donner du sens au grand âge, oui, mais comment ? Parlez-vous de la représentation de la personne âgée dans notre société ? Quant au mode d'habitat intermédiaire, quid d'une personne âgée ou d'un couple de personnes âgées qui habitent au huitième étage d'un immeuble sans ascenseur ? Enfin, piloter par la qualité, pourquoi pas ? Mais dans un contexte où le personnel s'essouffle, comment garantir la qualité et la sécurité des soins ?