Votre rapport souligne l'aspiration globale à vivre sa vie dans un certain chez soi. Le comité économique des produits de santé vient de mettre en place un plan d'économies de 150 millions d'euros. Le décret vient de paraître, et s'appliquera au mois de mai. Sur ces 150 millions d'euros, 95 millions d'euros concernent l'incontinence, la perfusion et les lits médicaux. N'est-ce pas amputer le public fragile dont nous parlons d'une certaine forme de maintien à domicile ? D'ailleurs, ce public, c'est ce qu'on appelle les retraités ! Or le Sénat a pris position pour qu'il n'y ait pas d'augmentation de la CSG et que leurs rentes soient indexées sur le coût de la vie. C'était simplement pour leur laisser une forme de dignité, et notamment celle de gérer leur budget.