Madame la secrétaire d’État, le devenir du TGV Grand Est suscite la plus grande inquiétude en Moselle.
De fait, le 9 décembre 2018, la SNCF a, de son propre chef, modifié le cadencement des TGV reliant Metz à Paris. Les changements d’horaires opérés depuis cette date ont, effectivement, été décidés sans concertation aucune avec qui que ce soit.
Face aux multiples interrogations suscitées par cette nouvelle politique, la SNCF avance des arguments quelque peu fallacieux. Elle tente, notamment, de faire passer pour des progrès la suppression de trains !
À cet égard, l’exemple du train de 8h56, qui relie Metz à Paris, est particulièrement parlant. Ce train, l’un des plus utilisés sur ce tronçon, avait purement et simplement disparu de l’offre de la SNCF. Jusqu’à son rétablissement, le 1er avril dernier, les usagers devaient donc se reporter sur le train de 7h26, souvent surbooké ou se rendre à Nancy.
Les exemples de changements aberrants sont tout autant parlants dans le sens Paris-Metz, où la SNCF multiplie les Ouigo, qui posent d’autres problèmes.
C’est la raison pour laquelle nombre d’élus mosellans élèvent une protestation unanime, soulignant d’une même voix et avec force que tout citoyen est en droit d’attendre qu’un opérateur de services publics prenne des dispositions pour accompagner les usagers et non pour les dissuader en mettant en place des procédures toujours plus complexes.
Aussi, madame la secrétaire d’État, pourriez-vous veiller à ce que la SNCF propose dans les meilleurs délais aux élus et aux associations d’usagers une réunion de concertation, afin de mettre un terme à une situation pour le moins pénible à vivre pour tous les usagers de la ligne TGV Grand Est ?