Je vous remercie de votre réponse, madame la secrétaire d’État. Au-delà de l’aspect réglementaire du début de votre réponse, je peux vous dire que le sentiment des élus confrontés à un accident, je pense notamment à M. le maire de Chaniers, est loin d’être aussi administratif et technocratique que votre réponse !
Il y a une réalité, je prends évidemment acte de la création du giratoire et je remercie l’État de cette réalisation. Le sujet porte non là-dessus, mais sur le carrefour du Maine-Allain où l’on déplore régulièrement des accidents. Les élus qui doivent se déplacer sur le lieu d’un accident ressentent toujours beaucoup d’émotion, vivant un drame bien sûr sans commune mesure avec celui des familles.
Comme tous les gouvernements en place depuis la présidence de Jacques Chirac, celui auquel vous appartenez a fait de la sécurité routière l’une de ses priorités, ce qui peut être salué.
Je ne reviendrai pas sur des décisions brutales, telles que celle des 80 kilomètres-heure. Nous nous accordons tous sur le fait qu’il faut sauver des vies, comme le Premier ministre l’a rappelé hier encore lors de la restitution du grand débat. Il s’agit bien de cela, de sauver des vies sur la route nationale 141, notamment au carrefour du Maine-Allain.