Comme vient de le dire Véronique Cayla, SALTO a une vocation nationale. D'ailleurs, lorsque la présidente de France Télévisions s'exprime, elle dit bien qu'elle pense qu'il existe, en regard de la montée en puissance de plateformes telles que Netflix, Amazon, Disney ou Fox, une place pour une offre locale.
Nous pensons qu'il y a également une place pour une offre européenne. Il ne s'agit pas de faire de la concurrence aux plateformes américaines, dont on sait qu'elles représentent chaque année des milliards d'investissements et d'acquisition de droits, mais de réunir le meilleur des chaînes publiques européennes multilingues et de les mettre à disposition des citoyens européens.
Le digital nous offre aussi la possibilité d'une communication bien moins chère qu'auparavant lorsqu'on sait s'emparer des réseaux sociaux dans chaque pays européen. Ceci nous permettrait de toucher les jeunes citoyens, qu'on est en train de perdre à propos de certains sujets de fond comme le sens européen, la connaissance, les repères historiques, etc.