Élargir notre audience est pour nous fondamental. C'est ce que l'on a fait en huit ans, en accroissant considérablement notre présence dans l'ensemble de l'audiovisuel public français et en augmentant de 60 % notre audience depuis 2011 ou 2012.
Nous avons toujours considéré que ce développement devait se faire par le rajeunissement. Pour ce faire, il nous fallait aller chercher le public jeune sur les supports sur lesquels il se trouve. C'est pourquoi nous avons mené cette politique de développement numérique. Nous sommes la première chaîne à être délinéarisée de façon aussi fondamentale. Les résultats s'en ressentent.
Malheureusement, les outils de mesure ne sont pas appropriés. On ne peut additionner des audiences en nombre de vidéos vues et des audiences en nombre de téléspectateurs pour obtenir une audience globale. On est donc obligé d'établir des comparaisons support par support. On voit qu'on se développe considérablement et qu'un public jeune fréquente les nouveaux supports, en particulier les réseaux sociaux. Si la moyenne d'âge est assez élevée pour ce qui est de la diffusion télévisuelle, elle l'est deux fois moins sur les réseaux sociaux et le numérique.
Il n'y a pas d'autre manière de faire, sous peine de perdre le public plus âgé sans gagner les jeunes. Pour éviter cette situation, nous produisons aussi pour les réseaux sociaux, de façon à avoir des programmes faits pour les jeunes.
Nous avons actuellement une programmation sur le hip-hop diffusée sur Internet et les réseaux sociaux. On intègre de petites fenêtres à l'antenne pour en faire état. Le hip-hop représente en France la musique la plus demandée par le public dans son ensemble.