Nous avons acquis une certaine force en travaillant ensemble depuis longtemps. ARTE s'adresse à un public franco-allemand et maintenant européen, et les chaînes nationales s'adressent à un public national. C'est une différence de fond qui nous incite à avoir des programmes non pas contradictoires mais différents. Il faut accepter cette différence, car c'est sur celle-ci qu'on crée l'Europe.
Par ailleurs, nous avons appris à respecter ces différences et à faire en sorte que « nos différences deviennent des synergies », pour reprendre une formule de Peter Boudgoust. Nous ne cherchons pas à les neutraliser mais, au contraire, à nous appuyer sur elles. C'est ainsi que les audiences s'accroissent, non seulement en France et en Allemagne, mais aussi dans le reste de l'Europe.