Intervention de François Patriat

Réunion du 11 avril 2019 à 15h00
Création de l'office français de la biodiversité — Articles additionnels après l'article 3

Photo de François PatriatFrançois Patriat :

Pour ma part, je crois au droit à la différenciation. J’ai longuement évoqué avec Antoine Karam et Georges Patient la situation des chasseurs en Guyane.

C’est un fait, la chasse n’a pas dans ce département la même signification que pour beaucoup de chasseurs ici, pour laquelle elle est sport, un loisir ou un mode de vie. Là-bas, c’est souvent un moyen de subsistance et de survie.

Qu’il y ait des problèmes de délinquance importants, je l’entends bien. Que les gens prennent un permis de chasse uniquement pour pouvoir acquérir un fusil, afin de se défendre, ou pour autre chose, je l’entends aussi. Que le Gouvernement ait besoin de contrôler la détention d’armes, je le comprends, mais il existe d’autres moyens. La chasse, je le répète, est en Guyane un moyen de subsistance. Sans compter que, là-bas, les communes sont d’une superficie incomparable à celle des communes métropolitaines.

Madame la secrétaire d’État, pour une fois, je ne suivrai pas l’avis du Gouvernement et je voterai donc l’amendement d’Antoine Karam, qui me paraît empreint d’une grande lucidité et qui prend en compte les réalités du terrain.

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