Madame la sénatrice Élisabeth Doineau, j’ai écouté vos remarques avec attention. Vous parcourez tout le territoire pour voir comment s’organise le plan d’accès aux soins, et les propositions que vous nous soumettez sont issues de votre expérience.
Je suis d’accord avec vous : une relation de confiance doit se nouer avec les élus locaux pour déployer notre stratégie de transformation du système de santé. Nous avons d’ores et déjà créé, pour l’examen du projet de loi Santé, un groupe de contact avec les grandes associations d’élus – AMF, ARF, ADF –, chargé d’examiner les étapes de la discussion du texte et sa future mise en œuvre.
Je veux également que les élus locaux soient beaucoup plus impliqués qu’ils ne le sont aujourd’hui dans les décisions de santé. Lors de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale, les députés ont prévu une participation des élus locaux aux conseils territoriaux de santé. Les parlementaires, députés et sénateurs, siégeront également au conseil de surveillance des ARS, et ils seront impliqués dans les décisions de santé territoriales.
C’est aujourd’hui le contrat que je veux conclure avec les citoyens : rien ne se fera sans les élus locaux. Je rencontre tous les mois les directeurs généraux des agences régionales de santé et leur rappelle que la transformation de notre système passera par une concertation avec les territoires et une compréhension de leurs besoins, tout en tenant compte des contraintes liées à la sécurité des soins. C’est mon unique boussole en tant que ministre des solidarités et de la santé.