Monsieur le sénateur Dominique Théophile, l’université des Antilles dispose d’un premier et d’un troisième cycle d’études médicales. Durant le deuxième cycle, les étudiants sont envoyés sur l’ensemble du territoire métropolitain pour acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de leur profession.
L’application de la loi de 2015 est en cours d’examen par une mission parlementaire, de manière à s’assurer que la séparation entre l’université des Antilles et celle de la Guyane suit son cours. J’ai moi-même demandé à François Weil de conduire une mission auprès de l’université des Antilles. Pour le Gouvernement, il est effectivement extrêmement important de s’assurer du développement du système de soins et de la formation en santé au sein de l’université des Antilles.
En 2011, celle-ci comptait 18 PU-PH et 29 en 2018. Les personnels hospitalo-universitaires affectés à l’université des Antilles ont augmenté de plus de 46 %. L’essentiel, pour le Gouvernement, est de garantir la présence de terrains de stage suffisants pour assurer une formation médicale complète au sein de l’université des Antilles.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi Santé, un amendement a été proposé par des députés et intégré dans le texte. Il nous permettra de produire un rapport précis sur la pertinence de l’ouverture d’une formation complète en médecine, notamment au regard du rayonnement de l’université des Antilles dans l’arc caraïbe.