Chaque métropole a sa spécificité, de sorte que les enjeux de la mobilité diffèrent selon les endroits, tout comme les effets de la gratuité. L'Île-de-France, avec la capitale, représente 11 millions d'habitants et 41 millions de déplacements quotidiens. La part modale de la voiture y est très faible, dans la mesure où les déplacements liés au travail ou aux études représentent 70 % des flux de transports collectifs. On constate une dichotomie entre les transports collectifs utilisés pour les déplacements contraints et la voiture à laquelle on a recours pour des déplacements choisis. On note également une forte croissance de la mobilité en Île-de-France, tirée par les transports collectifs, avec une augmentation de 30 % du trafic en 15 ans. Cette croissance crée une tension forte dans les services, qu'il s'agisse du métro ou du RER.
L'Île-de-France se distingue d'autres villes comme Amsterdam ou même Berlin, où la part des modes de déplacement doux est plus importante.