La gratuité en Île-de-France n'est pas souhaitable. Elle n'aurait d'impact ni sur la circulation des voitures ni sur les nuisances. Elle bénéficierait à des personnes qui sont tout à fait capables de payer les transports en commun. Elle aggraverait la situation des transports collectifs, et la perte de recettes limiterait l'amélioration de la qualité des services.
Ces conclusions ne remettent pas en cause les expériences menées dans des petites villes comme Aubagne, où la fréquentation des transports en commun est évaluée à 50 voyages par habitant chaque année, contre presque 400 à Paris. En outre, on dépense dix fois moins pour les transports collectifs à Aubagne qu'à Paris.