Passer à la gratuité suppose de remplir trois conditions. Le système de transports doit être peu coûteux, avec davantage de bus que de modes lourds. Les recettes commerciales doivent être faibles, de l'ordre de 10 % des dépenses à Dunkerque contre 30 % en Île-de-France. Il faut qu'il existe des gisements en VT, avec beaucoup d'industries à Dunkerque, par exemple. Dans une grande ville, où il y a des modes de transports lourds, où les coûts sont importants et où le trafic est soutenu, le passage à la gratuité n'est pas une mesure raisonnable.