Dans les métropoles, l'enjeu réside dans l'inversion de la spirale qui entraîne l'augmentation des prix, la congestion du trafic et les besoins de financements publics : plus on baisse les prix, plus les phénomènes de saturation augmentent et plus il faut investir dans les transports. Il est difficile d'expliquer que cette spirale doit être inversée et qu'il faut augmenter les tarifs afin de réduire les points de saturation et les dépenses publiques.
Souvent, les métropoles - à l'exception notable de celle de Lyon - s'inscrivent dans une logique de baisse des prix et d'augmentation de l'offre ; un exemple en est le dézonage de la carte Navigo en Île-de-France, qui s'est traduit par une augmentation significative du trafic et un effet d'étalement urbain que l'on peut d'ores et déjà mesurer.