Intervention de Yves Daudigny

Commission des affaires sociales — Réunion du 15 mai 2019 à 9h00
Organisation territoriale de la santé — Communication

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny, rapporteur :

Les ARS, créées par la loi HPST, pâtissent d'une image négative qu'illustrent bien deux exemples : la mise en place des maisons de santé interdisciplinaires, modèle aujourd'hui contesté et les projets de santé régionaux, rapports imposants que personne ne lit. Mais cette image commence à changer en raison du rôle joué par certains directeurs d'ARS. Dans le Grand-Est par exemple, le directeur général est très ouvert et soutient les innovations. Une évolution des ARS est donc possible.

Pour répondre à René-Paul Savary sur la confusion possible entre les différents modèles de coordination, il faut reconnaître qu'ils n'ont pas de conséquence directe sur le patient, qui demeure au contact de son praticien de santé. Les regroupements doivent servir aux praticiens à mieux répondre aux demandes de leurs patients mais il s'agit d'outils les concernant eux et non les patients. Il n'y a donc pas de confusion pour le patient même s'il peut y en avoir pour les professionnels de santé.

Sur la médecine libérale, je n'ai pas de réponse immédiate : la loi ne pourra pas dicter son évolution. Ce sont les jeunes médecins, en fonction de leur choix d'installation sous la forme libérale ou non, qui feront la médecine libérale de demain. Je rappelle, s'agissant des élus locaux, que la loi « Santé » de 2016 les a réintroduit dans les comités locaux d'organisation de la santé. Enfin, les déserts médicaux n'étaient pas le sujet de notre réflexion, un rapport précédent de la Mecss, réalisé avec le président Cardoux y est consacré.

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