Madame la ministre, vous le savez, la mobilité est un levier majeur pour libérer des énergies, pour rapprocher les lieux de vie des bassins d’emploi et ainsi lutter contre l’exclusion sociale en préservant, bien sûr, notre environnement.
La métropole d’Aix-Marseille-Provence répond à ces enjeux, et la pertinence de son agenda de la mobilité est reconnue par l’État. Ses projets sont prêts à être déployés, seuls manquent les moyens financiers, face à des besoins recensés qui atteignent 3, 5 milliards d’euros d’ici à 2025 et 12 milliards d’euros sur les vingt prochaines années.
Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône soutient déjà ce développement des transports dans des proportions par ailleurs inédites, avec un effort de 300 millions d’euros au titre du plan départemental 2016-2020, dont plus de 80 % sont déjà engagés.
La présidente, Martine Vassal, a demandé à plusieurs reprises à l’État que notre territoire soit doté d’un levier financier fiscalisé, inspiré de celui qui soutient actuellement le Grand Paris Express. Ce type de mécanisme implique alors la création d’un établissement public dédié, associant l’État à sa gouvernance et ayant pour mission de mobiliser des financements. Nécessaire au bon développement des Bouches-du-Rhône, peut-on espérer la création de cet outil prochainement ?