Je soutiens néanmoins M. le ministre pour ce qui concerne ce changement de dénomination, qui n’est pas purement cosmétique. Il est fondamental d’affirmer, grâce au « n », le caractère national de ces établissements. Vous avez invité M. le ministre à le faire, et je n’en suis guère étonné, sachant votre attachement à cette dimension nationale de la formation des professeurs, à laquelle je tiens moi aussi, ma chère collègue.
Les Inspé, demain, comme les Espé aujourd’hui, ne sont pas des composantes universitaires comme les autres ; ce sont avant tout des écoles professionnelles de formation de fonctionnaires de l’État. Il est donc bien normal que l’État employeur indique clairement, y compris dans le choix du nom, l’engagement qui est le sien.
Nous avions d’ailleurs, dans un rapport dont il faudra peut-être assurer le retirage compte tenu de la fréquence à laquelle nous le citons, bien indiqué qu’il était nécessaire que l’État employeur rappelle clairement quels sont ses besoins et de quelle manière il souhaite que la formation des professeurs soit organisée.
Avis défavorable, donc.