Il s’agit d’un amendement de repli. Actuellement, la faculté de proposer des noms de personnalités susceptibles d’occuper les fonctions de directeur de ces écoles appartient au conseil des écoles supérieures du professorat et de l’éducation.
La disposition visée prévoit une recentralisation de la nomination des directeurs, ce qui ne paraît ni nécessaire ni souhaitable.
Le présent amendement tend à maintenir une partie de la réforme souhaitée par le Gouvernement, à savoir l’audition des candidats à cette fonction de directeur par un comité, dont les modalités de désignation seront précisées par décret, coprésidé par le recteur et par le président de l’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, ou EPSCP, de tutelle.
En revanche, nous sommes intransigeants sur le fait que le conseil de l’Inspé doit rester compétent pour proposer le nom. C’est un gage d’indépendance et de professionnalisme du directeur, et cela évitera que ce dernier ne se trouve ensuite en porte-à-faux avec le conseil.