Je suis évidemment très sensible aux propos que vient de tenir le sénateur Pierre Ouzoulias.
L’examen de cet amendement nous offre effectivement l’occasion, d’abord, de souligner que le temps de travail des professeurs est supérieur au temps decours – cela a été parfaitement expliqué, mais c’est toujours bien de le redire – et que c’est de nouveau un sujet exigeant une vision complète, une approche systémique.
Il se trouve que, depuis une semaine, conformément à des annonces datant, elles, de plusieurs mois, un dialogue social a été engagé avec les organisations syndicales sur ce thème. Il s’inscrit d’ailleurs dans la lignée des déclarations du Président de la République sur la nécessaire valorisation du statut des professeurs dans notre pays.
Tous ces enjeux sont de nature réglementaire, d’une part, et, d’autre part, étant totalement liés à la gestion des ressources humaines, ils renvoient à un travail de concertation.
Pour ces raisons, je suis favorable à l’amendement n° 181 rectifié.
Son adoption nous permettrait de travailler sur une base claire, sans pour autant prendre forcément une autre direction que celle que nous propose le rapporteur. Effectivement, il peut être souhaitable de privilégier la formation continue en dehors du temps scolaire, mais tout cela doit se régler selon des modalités qui ne peuvent être correctement précisées dans la loi, à très court terme.