Intervention de Robert Laufoaulu

Réunion du 17 mai 2019 à 14h30
Pour une école de la confiance — Article 22

Photo de Robert LaufoauluRobert Laufoaulu :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, hier, j’ai évoqué la situation matérielle catastrophique que nous subissons, notamment en raison de dégradations du bâti. J’ai accepté à contrecœur de retirer mon amendement, mais je voudrais revenir sur le problème.

Qu’un plafond se soit effondré du fait de malfaçons, de dégradations, c’est un désastre. Imaginez s’il y avait eu des victimes pendant un cours… À vouloir faire des économies, nous mettons en danger la vie des élèves et des enseignants.

Je rappelle de nouveau que les dépenses liées à l’enseignement seront à Wallis-et-Futuna intégralement à la charge de l’État. Il y a donc urgence ! Des ordonnances, c’est bien, mais c’est long. Il faut réfléchir et agir vite. Une réflexion doit être menée sur la prise en charge des dépenses qui, actuellement, ont été confiées au ministère des outre-mer. Peut-être faut-il revenir à une gestion directe par vos services, monsieur le ministre ?

Autre point : l’enseignement primaire est confié par délégation à la mission catholique. À la suite d’une rencontre du président de l’assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna avec votre directeur de cabinet, il a été convenu de consolider juridiquement l’assise de la convention de concession de l’enseignement primaire. Je souhaiterais savoir où nous en sommes et si les ordonnances prévues par l’habilitation résultant de cet article régleront ce point.

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