Ces dispositions, présentées par notre collègue Jean-Yves Roux, font suite au rapport sur l’adaptation de la France aux changements climatiques à l’horizon 2050, que nous avons présenté hier et que la délégation à la prospective a voté à l’unanimité.
Le code de l’éducation précise déjà que l’architecture scolaire a une fonction éducative. Pour notre part, nous proposons d’ajouter que les bâtiments scolaires sont adaptés aux défis du changement climatique.
Mes chers collègues, il ne s’agit pas simplement d’apporter un supplément d’âme à ce texte. Il faut garder en tête que, au titre du plan de rénovation énergétique des bâtiments élaboré en 2018, quelque 3 milliards d’euros sont mobilisés en faveur des projets de rénovation des collectivités territoriales. Or le parc immobilier de ces dernières est composé à 50 % de bâtiments scolaires. En votant cet amendement, nous permettrons donc aux collectivités territoriales de bénéficier davantage encore de ce grand plan d’investissement. J’ajoute qu’un certain nombre de communes s’engagent déjà en ce sens : ainsi, la ville de Paris travaille sur les îlots de chaleur dans les bâtiments scolaires.
Pour nous qui sommes encore souvent les représentants de collectivités territoriales, cette phrase a donc une importance tactique.