Monsieur le président, je tiens d’abord à vous remercier d’avoir dirigé ces débats, que vous nous avez permis d’achever dans des délais raisonnables. Chacune et chacun vous en en reconnaissant dans cet hémicycle. Je remercie également tous les présidents de séance qui se sont succédé au plateau.
Madame la présidente de la commission, comme toujours, nous avons travaillé ensemble dans de très bonnes conditions. Nous avons parfois nos divergences et, souvent, nos convergences. Merci de tout le travail que vous avez accompli, non seulement pendant la séance, mais aussi en amont.
Monsieur le rapporteur, nous avons, nous aussi, nos divergences et nos convergences. Parfois, les divergences s’estompent, mais il est rare que les convergences disparaissent. §Je suis très heureux de tous les progrès que nous avons faits au cours de ce processus législatif, et je tiens naturellement à vous en remercier, de même que les deux administrateurs de la commission spécialement chargés de ce texte, qui ont accompli un travail extrêmement approfondi. Je salue, plus largement, l’ensemble des personnels du Sénat.
Je n’oublie pas non plus les services du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse : tout d’abord, le secrétariat général – Mme la secrétaire générale est présente ce soir, et je tiens à la saluer : avec Mme la directrice des affaires juridiques, elle aussi présente, elle a accompli un travail considérable – ; ensuite, la direction générale de l’enseignement scolaire, dont le directeur est venu ici à plusieurs reprises ; la direction générale des ressources humaines, dont le directeur était, lui aussi, présent il y a quelques instants ; la direction des affaires financières ; et, enfin, un service dont il a été question à plusieurs reprises, à savoir la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, la DEPP.
Mesdames, messieurs les sénateurs, j’ai moi aussi apprécié la qualité de nos débats, et je vous en remercie vivement. En cet instant, ce n’est pas seulement le ministre qui parle, c’est aussi le professeur de droit constitutionnel que j’ai été et que je redeviendrai certainement un jour.
J’ai toujours été partisan du bicamérisme – vous pouvez vous référer à ce que j’ai pu dire ou écrire sur le sujet –, pour des raisons que vous connaissez mieux que quiconque. Il y a encore deux ans, mes arguments restaient assez théoriques : ils s’appuient de plus en plus sur la pratique, notamment après cette semaine de débats.
Dans le monde actuel, face aux évolutions démocratiques que nous vivons, nous devons, plus que jamais, être attachés à la démocratie représentative, à cette intelligence collective que vous incarnez par la nature de vos mandats. J’en ai été le témoin cette semaine.
Je le dis en tant que ministre : certes, le Gouvernement n’a pas la majorité dans cette chambre, mais je me félicite de pouvoir débattre, comme nous l’avons fait, dans un esprit constructif, au service de la République !