Intervention de Jean-Michel Blanquer

Réunion du 16 mai 2019 à 15h00
Pour une école de la confiance — Article 5 quinquies

Jean-Michel Blanquer :

Je respecterai votre souhait d’avoir des débats aussi concis que possible, monsieur le président, mais le sujet est très important, et il y a eu beaucoup d’interventions. Je serai donc un tout petit peu moins bref que je ne l’ai été dans mes interventions précédentes et que je ne le serai dans mes interventions suivantes.

Je veux d’abord vous remercier de vos différentes interventions, mesdames, messieurs les sénateurs. L’un de vous a dit qu’il fallait faire, dans ce genre d’occasion, l’éloge du bicamérisme ; je souscris une nouvelle fois à cette idée. Nous avons toujours, grâce au processus itératif du bicamérisme, des occasions de nous améliorer, et je vous en remercie.

Je veux aussi vous remercier de la tonalité de vos interventions, qui correspond à celle qui existait depuis 2005 ; c’est une très bonne tonalité. Vous avez tous rappelé que nous visons la même chose, l’idéal de l’école inclusive et sa réussite au service des enfants. Vous l’avez très bien dit, je n’ai pas besoin de le répéter.

J’ai parfois vécu, au cours des derniers mois, des moments qui ne correspondaient pas à la belle tradition qui avait commencé au début des années 2000. Cette tradition avait ainsi conduit la première loi sur le handicap à être saluée par tous, majorité comme opposition, malgré toutes ses imperfections – si nous en parlons encore aujourd’hui, c’est que tout n’a pas été résolu du premier coup. L’opposition d’alors comprenait parfaitement que c’était un premier pas, et les familles adhéraient à cet élan républicain. On pourrait dire la même chose de chacune des étapes qui ont suivi.

Le fait de garder cette tonalité correspond à l’intérêt général et à l’intérêt, d’abord, des enfants concernés. C’est pourquoi je vous remercie d’avoir souligné les avancées du texte qui vous est proposé, même si, bien sûr, je peux aussi entendre les limites que vous signalez. Peut-être aurons-nous des désaccords sur tel ou tel point, mais, en tout cas, nous savons bien que nous visons le même objectif.

Cela rejoint d’ailleurs ce que j’indiquais au début de nos débats : on doit éviter les procès d’intention. Il serait très regrettable que l’on prétende que ce gouvernement ne souhaite pas la plénitude de l’école inclusive, ne souhaite pas faire le maximum pour les élèves en situation de handicap ; c’est tout le contraire qui est vrai.

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