M. le ministre souhaite rendre l’école plus inclusive. Je voudrais donc saluer le travail des collectivités locales à cet égard. On ne souligne pas suffisamment, me semble-t-il, le rôle fondamental qu’elles jouent. Avant même la mise en place des mesures relatives aux accompagnants, beaucoup d’entre elles avaient déjà fait le choix de financer des compléments, pour permettre la prise de repas par l’enfant ou sa participation aux activités.
Néanmoins, ne masquons pas la réalité. Dans la période actuelle, les collectivités sont confrontées à la décision qui a été prise de limiter leurs capacités à investir et à fonctionner. Faisons l’addition : les collectivités doivent financer cette nouvelle dépense, que je ne conteste pas sur le fond – c’est une bonne mesure –, et assumer le coût de la scolarité obligatoire dès 3 ans, ce qui est source de contraintes supplémentaires, en particulier dans les villes où il y a des établissements privés.
Je le dis au Gouvernement : il n’est pas le seul à avoir des contraintes ; les collectivités en ont également pour assurer le vivre ensemble.