Certes non, mais il est moins enclavé ! L’autoroute a fait d’Alençon – quelle amélioration… – la banlieue du Mans.
Plus sérieusement, il s’agit, dans le prolongement des nombreux allégements de procédures adoptés depuis tout à l’heure, de régler ce problème compliqué de l’autoroute A28, qui est le modèle de ce qu’il ne faut surtout pas faire.
Comprenez, monsieur Desessard, que le dossier a pris vingt-cinq ans de retard. Entre-temps, les tarifs ont quadruplé et l’enclavement économique de notre région a encore été aggravé par l’obligation de préserver le pique-prune : ce petit scarabée nous a empêchés d’engager des travaux pendant cette période. Toutes les procédures ont été respectées, y compris celles qui sont imposées par l’Europe. Tous les appels d’offres ont été lancés. Cette autoroute a nécessité une énergie absolument inouïe de l’ensemble des élus.
Il importe véritablement aujourd’hui de clarifier la situation et de mettre fin à la menace qui pèse toujours sur ce petit tronçon déjà en service. J’insiste, l’environnement a été préservé. Au nom de ceux qui soutiennent le développement de l’axe routier Calais-Bayonne et, donc, l’autoroute A28, je soutiens cet amendement.
Encore une fois, croyez bien que tous les pique-prunes de la région ont été soigneusement protégés, car il a fallu procéder à des contournements et refaire l’ensemble des plans pour ces petits coléoptères.