Je souhaitais aborder le sujet de la sécurité sanitaire : la désertification médicale place les sapeurs-pompiers en première ligne. Dans mon département de l'Aveyron, grâce à la formation dispensée par le médecin du SDIS, il y a suffisamment de médecins formés et il n'y a donc pas de problème de garde de nuit. Ce type de formation est-il appelé à se généraliser ? Les pompiers sont également confrontés à des problèmes de sécurité juridique. Récemment une jeune femme avec une suspicion d'accident vasculaire cérébral a été prise en charge à Saint-Affrique par les pompiers, qui ont dû l'accompagner à Millau à minuit et demi, puis à Montpellier, en raison de l'absence de médecin pouvant pratiquer une IRM. À Montpellier, elle n'a pu être vraiment prise en charge qu'à six heures et demie du matin. Quand j'ai interrogé l'Agence régionale de santé (ARS), il m'a été répondu que ce cas était normal. Imaginons qu'il se soit passé quelque chose dans le véhicule des pompiers et en l'absence d'un médecin : quelles sont les garanties juridiques dont vous disposez dans ce cas ?