Nous vous remercions d'avoir éclairé aussi précisément les membres de la commission et nos trois rapporteurs sur chacun des points abordés. Il s'agit de notre première audition plénière dans le cadre de cette mission d'information et je me réjouis que nous ayons débuté par la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.
Compte tenu du caractère aigu du problème que nous examinons, la sécurité des sapeurs-pompiers, nous souhaiterions que ce travail transpartisan débouche sur des propositions opérationnelles auxquelles votre audition contribuera de toute évidence. Nous souhaiterions faire reculer ce sentiment d'insécurité, dont vous avez souligné qu'il pourrait à terme affecter l'attractivité de la fonction de sapeur-pompier, activité principalement exercée, vous l'avez rappelé, par des bénévoles.
Or, cette activité est indispensable à la société française, plus encore qu'il y a une vingtaine d'années, les données chiffrées comparées entre 1998 et aujourd'hui que vous nous avez fournies le montrent bien. Ces femmes et ces hommes que nous appelons les soldats du feu sont très largement devenus des soldats de la santé, utiles pour suppléer un certain nombre de carences dans les moyens alloués à l'hôpital et aux services d'aide médicale urgente (SAMU). Cette évolution est vécue par les sapeurs-pompiers mais elle ne résulte pas d'une décision assumée, simplement d'un état de fait. Nous sommes donc obligés de composer pour faire en sorte que nos concitoyens, qui sont aussi victimes pour certains d'entre eux de la désertification médicale, voient maintenues leurs chances de survie en cas d'urgence sanitaire.
Ce point de l'ordre du jour a fait l'objet d'une captation vidéo qui est disponible en ligne sur le site du Sénat.
La réunion est close à 12 h 05.