Nous dressons un premier constat après la concertation citoyenne.
Les fractures sociales et territoriales mettent à mal les liens de la société, qui nécessite des services publics efficaces, présents et accessibles.
Nous formulons plusieurs préconisations. Trois domaines sont particulièrement touchés par l'urgence : il est nécessaire de fournir une offre de soins, adaptée à tous les âges et couvrant tout le territoire, l'accès au numérique doit être universalisé, de même que l'accès aux services publics du quotidien.
La dernière partie du projet d'avis s'oriente vers un pacte démocratique favorisant l'amélioration de la participation citoyenne aux décisions.
Le CESE a mis en place des innovations : une plateforme consultative, une veille des pétitions sur les réseaux sociaux débouchant sur son auto-saisine et plusieurs pistes de réflexions autour du premier projet de réforme constitutionnelle.
Nous étions face à un groupe de citoyens qui reprenait certaines revendications des ronds-points comme l'idée du référendum d'initiative citoyenne ou celle de la prise en compte du vote blanc, c'est-à-dire des sujets très lourds en matière de modification du fonctionnement de nos institutions que le CESE n'est pas en mesure de traiter directement. Ces questions ne relèvent pas de ses compétences, mais d'un débat constitutionnel.
Nous nous inscrivons dans la recherche d'un meilleur équilibre entre la démocratie représentative, légitimée par l'élection, la représentation des corps intermédiaires et la représentation citoyenne.
Pour dépasser la colère et le fatalisme exprimé par les citoyens et parvenir à appliquer le sens du compromis qui est l'essence du CESE, nous avons dû sortir de nos postures, et fournir des propositions de changement concrètes.