M. Montebourg avait mis en place des garanties lors de la vente d’Alstom. Elles alimenteront un fonds précieux de réindustrialisation, à hauteur de 50 millions d’euros. Toutefois, ce fonds n’est toujours pas opérationnel, malgré l’insistance des collectivités locales.
Aujourd’hui, l’annonce de GE constitue une nouvelle rupture, qui appelle une réponse forte de la part de l’État. GE doit préserver davantage d’emplois et de savoir-faire, diversifier son activité sur les sites de Belfort et de Bourogne, mais aussi remettre la main à la poche !
Monsieur le ministre, quels sont vos objectifs en termes de réduction du nombre d’emplois supprimés ? Êtes-vous prêt à exiger le doublement de l’amende due par GE ? Comment allez-vous associer les élus locaux du territoire, qui forment une union sacrée, pour assurer un avenir à l’industrie régionale ?