Nous n’avons pas pu finaliser dans le projet de loi toutes les exceptions que nous voulions définir. Je comprends donc que l’on puisse s’interroger sur les limites de celles-ci, mais vous verrez, lorsque vous débattrez du contenu des ordonnances – je me suis engagé devant l’Assemblée nationale à inscrire leur ratification à l’ordre du jour –, que les exceptions sont très limitées.
Monsieur Assouline, je pense comme vous que tout ce qui est insignifiant doit être écarté, mais, en l’occurrence, il n’y a pas de loi d’exception !
Comme vous, madame Jouve, je crois qu’il doit y avoir un beau débat patrimonial. Pour autant, comme vous l’avez dit, il ne doit pas forcément être tranché de manière législative.
Madame Morin-Desailly, non, il n’y a pas « d’urgence imaginaire ». Notre-Dame de Paris, avec 14 millions de visiteurs, est le monument le plus visité de France. De nombreux fidèles veulent aussi récupérer leur cathédrale, et l’incendie a suscité une émotion exceptionnelle dans l’opinion. Il est donc important d’aller à bon rythme pour que, le plus rapidement possible, sans que la qualité et les règles en vigueur en souffrent, nous puissions rendre Notre-Dame de Paris aux fidèles et aux visiteurs. Ce monument est exceptionnel, et l’événement qu’il a subi l’est également.
Nous devons donc adapter les dispositifs pour permettre la meilleure restauration possible.