Nous serons très observés sur ce sujet, l'un de ceux qui suscitent le plus d'attentes. L'intérêt général est en jeu. Tâchons de trouver ensemble une solution avant la séance publique. S'il est possible d'amener des médecins en nombre dans les territoires sous-dotés, plus rapidement qu'avec les mesures actuelles, en utilisant la quatrième année imposée par la directive européenne, très bien. Pour que le succès soit au rendez-vous, il faut que le système soit attractif, et non qu'il se limite à la rémunération des internes : une quatrième année sur le terrain, si elle s'accompagne de revenus plus élevés, sera jugée acceptable. Certes, il y a le risque d'un nombre de postes trop limité. Je crois que l'amendement n° 645 est au contraire trop flou, et nous avons déposé un amendement car nous sommes partisans d'un envoi massif de médecins sur le territoire. Nous ne serons pas hostiles à celui de Mme Imbert, mais je crois qu'il nous faut réfléchir ensemble à la meilleure formule, et ce avant le débat en séance publique.