Ne devons réfléchir plus sérieusement – certes, ce n’est pas l’objet du présent projet de loi – sur les raisons pour lesquelles les médecins ne s’installent plus en libéral. La raison principale, c’est la rémunération ; il ne faut pas se le cacher.
Dans des spécialités que je connais bien, comme la gynécologie, la pédiatrie ou la psychiatrie, les praticiens sont à peine mieux payés que le généraliste, qui, lui, n’est pas payé du tout. Il ne faut pas s’étonner de l’absence de volontaire pour partir loin des grandes villes.