Dès lors qu’il n’y a pas suffisamment de médecins, les praticiens préféreront partir se faire salarier ailleurs plutôt que de s’installer là où ils n’en ont pas envie.
La solution pour avoir rapidement plus de médecins dans nos territoires résidait dans l’amendement intergroupe qui a été refusé hier. La dernière année de professionnalisation permettrait d’avoir des médecins à côté des praticiens actuels, pour soigner nos patients.
Il faut une prise de conscience. La profession doit participer à la résolution du problème des inégalités territoriales. Madame la ministre, vous ne voulez pas du dispositif proposé par MM. Longeot et Vaspart, mais vous ne proposez aucune solution. C’est là que le bât blesse.
À mon sens, l’adoption des amendements identiques présentés par nos collègues, en tenant compte de l’avertissement que M. le rapporteur a émis, serait un premier pas susceptible de nous rassembler, au lieu de nous diviser.
Il sera ensuite temps d’observer les réactions du monde médical, pour, le cas échéant, prendre de nouvelles dispositions : je pense que nous en aurons l’occasion !