Je maintiens donc la nécessité d’appliquer ce mécanisme d’incitation à l’installation des jeunes sur l’ensemble du territoire.
Élisabeth Doineau l’a souligné précédemment, le problème de l’absence d’installation de jeunes médecins ne se manifeste pas seulement dans les zones sous-denses. Ou plutôt, c’est l’absence d’installation de jeunes médecins qui crée des zones sous-denses. Et si l’on n’incite pas les jeunes médecins à s’installer partout, l’on aura des problèmes partout.
Je le rappelle, les zones sous-denses incluent Paris, où les jeunes médecins ne s’installent pas en raison du niveau des loyers, les banlieues, pour des raisons de sécurité, la campagne, en raison de la disparition progressive des différents services, comme nos collègues du groupe CRCE le soulignaient ; mais elles incluent aussi les hôpitaux, où il y a des postes non pourvus un peu partout.
Je souhaite donc que cet article soit conservé, mais j’accepte de négocier et de discuter ce dispositif dans le cadre de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale.