Je souhaite apporter quelques précisions supplémentaires.
Aujourd’hui, les remplacements se font entre deux médecins d’une même maison de santé pluriprofessionnelle : quand l’un part en vacances, l’autre récupère la patientèle et perçoit une rétrocession sur l’activité. En réalité, le remplacement est un mode d’exercice sur le terrain. Il ne faut pas croire que lorsqu’on est médecin remplaçant, on n’est pas en activité.
Il ne faut pas confondre avec les médecins intérimaires, dont le mode d’exercice salarié, pour une journée ou bien pour une semaine ou deux par mois, est extrêmement bien rémunéré. Les médecins remplaçants, quant à eux, sont payés à l’activité, par le biais d’une rétrocession. S’ils ne travaillent pas, ils ne seront pas payés.
Ils sont en activité, ils sont sur les territoires, mais leur mode d’exercice volant est une soupape qui permet à d’autres médecins de prendre des vacances, de se faire opérer, tout en assurant le suivi de la patientèle.
Il ne faut pas mésestimer leur rôle de régulation dans les territoires ruraux notamment.