Un argument a été cité : les études médicales ont rallongé de trois ans depuis une trentaine d’années, ce qui affecte le début d’implantation ou du remplacement des médecins. En fin de compte, trois ans sont passés sans nouveaux médecins du fait de ces rallongements, même si le numerus clausus a évolué. Forcément, il nous faut résoudre ce problème démographique, des dizaines d’années plus tard.
Nous vous avons donné une opportunité, madame la ministre, à travers l’amendement n° 1 rectifié quater : ce ne serait pas dégrader les études que d’envoyer ces étudiants en médecine, pendant la neuvième année, sur le territoire face aux malades. Prenez cette proposition, amendez-la, faites en sorte, si vous le souhaitez, qu’elle ne soit mise en œuvre qu’à titre expérimental, en attendant la période 2025-2030, quand la hausse de la démographie nous permettra de mieux répondre à ces problèmes de territoire.
Mais vous le voyez bien, vous êtes dans l’étau : il faudra trouver une réponse, car on ne peut pas s’en sortir ainsi. Je fais donc appel, avec nombre de mes collègues, à votre compréhension pour que nous puissions, lors de la réunion de la commission mixte paritaire, trouver une solution qui répondra aux exigences de toutes et tous.