Intervention de Alain Milon

Réunion du 5 juin 2019 à 14h30
Organisation et transformation du système de santé — Suite de la discussion en procédure accélérée d'un projet de loi dans le texte de la commission, amendement 1

Photo de Alain MilonAlain Milon :

Ces amendements visent en somme à créer une nouvelle modalité d’installation des médecins, dérogatoire au droit commun, pour les zones sous-denses.

La commission des affaires sociales partage évidemment la préoccupation des auteurs de ces deux amendements. Nous devons en effet développer des leviers permettant d’encourager les jeunes praticiens à découvrir l’exercice ambulatoire, notamment dans les zones sous-denses.

Il me semble cependant que les statuts de médecin remplaçant, de médecin adjoint ou de médecin assistant qui existent déjà permettent de répondre à cette problématique. Il ne me paraît donc pas opportun de complexifier encore le paysage des différents modes d’exercice ouverts aux médecins en dehors de l’installation régulière, au risque de dégrader la lisibilité de ces dispositifs, de remettre en cause leur ciblage et, finalement, leur attractivité.

Surtout, je le rappelle encore une fois, nous avons adopté à l’article 2 l’amendement n° 1 rectifié quater tendant à faire découvrir l’exercice ambulatoire aux étudiants de dernière année de troisième cycle, en priorité dans les zones sous-dotées. Il me semble que cela répond à la demande des auteurs de ces deux amendements d’une manière qui me paraît plus pertinente.

Je demande donc le retrait des amendements n° 187 rectifié ter et 758, faute de quoi j’émettrai un avis défavorable.

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