Le Gouvernement est défavorable à l’ensemble de ces amendements, même si nous entendons, évidemment, les besoins exprimés par leurs auteurs.
Nous pensons qu’il faut renforcer l’accompagnement des jeunes enfants et de leurs mères et nous travaillons sur le sujet.
Le droit de prescription, notamment de dispositifs médicaux favorables à l’allaitement maternel, n’est absolument pas l’unique vecteur de cette amélioration de l’accompagnement des femmes et de leurs enfants.
Deux rapports parlementaires relatifs aux missions des centres de PMI et au parcours de santé des enfants jusqu’à 6 ans sont à l’origine d’une feuille de route sur les mille premiers jours des enfants qui est en préparation au sein du ministère.
Il nous semble que tout cela doit être travaillé bien en amont. Nous pensons qu’il faut étudier les possibilités de faire évoluer plus largement le champ des compétences des infirmières puéricultrices dans la prise en charge de l’enfant dès les premières années de la vie.
Pour ces raisons et dans l’attente de la réalisation de tous ces travaux qui devront impliquer l’ensemble des professionnels du secteur, je suis défavorable à l’inscription dans la loi d’un acte unique quand il s’agit d’élargir une compétence.
J’émets, au nom du Gouvernement, un avis défavorable sur ces amendements.