Je crois que nous sommes en train de banaliser quelque chose qui n’a rien d’anodin. Je trouve curieux que le pharmacien puisse renouveler une prescription de contraceptifs oraux sans aucun examen complémentaire, ne serait-ce qu’une prise de tension, ou sans même interroger la patiente qui demande le renouvellement de sa pilule, ce qui est quand même le minimum en ce domaine.
J’ai bien noté que ce renouvellement se ferait sur la base de la posologie qui avait été initialement fixée par le médecin. On sait très bien que parmi la gamme des contraceptifs oraux les dosages sont très variables et qu’ils doivent être adaptés en fonction de la patiente.
Je suis quand même sidéré de cette distribution. Quitte à l’autoriser, pourquoi ne pas prévoir qu’elle se pratiquera en libre–service dans les supermarchés ?